Día 7 - ¡Trrrrooooopicanaaaaaa, está de moda niño!


Aujourd'hui c'est l'anniversaire d'Aurore-Pouss, et ça tombe bien car on a décidé de s'amuser en passant la journée au Parque Nacional del Café, un parc d'attractions autour du café.
Après un petit-déj' un peu "élaboré" pour l'occasion - suite à ma demande dans un espagnol plutôt bancal, la gérante m'a comprise et est allée lui acheter exprès un petit bout de tarte décoré avec un mini-ballon, et a imprimé un "happy birthday"- direction le parc.  

¡feliz cumpleaños Pouss!

La route n'est pas très longue depuis Armenia, et heureusement car j'ai cru qu'on allait devenir fous dans la voiture. La seule station radio qu'on pouvait capter était "Tropicana". La musique diffusée est moderne et sympa MAIS ils ont la trèèèèèèèèès mauvaise idée d'intercaler leurs jingles un peu tout le temps. Du genre ça:



Les premières fois ça surprend et on comprend pas vraiment pourquoi ils viennent gâcher les chansons avec ça, mais quand on en entend 1 toutes les 30 secondes, ça devient vite chiant! Sur l'aller-retour on a dû l'entendre une bonne cinquantaine de fois ce jingle! 

Bref, suite à cette séance de lobotomisation gratuite, la première étape consiste à acheter les tickets pour accéder au parc, enfin pour ceux qui payent… Oui, parce que même à 12 ans+ "quelques" années, Pouss a pu entrer gratis! Ils sont cool en Colombie quand même :)

j'ai pas payé mon entrée, nananère! 

la fine équipe prête à arpenter le monde ludique du café

Les colombiens aiment les couleurs, surtout celles de leur drapeau. C'est donc sans surprise que le telesillas qui nous achemine vers le coeur du parc est tout jaune-bleu-rouge. En tout cas c'est sympa de commencer par cette attraction, car la vue sur la vallée cafetière est sympa:

ooooohhh, c'est beeeaaaauuuuuu 



Mais si vous vous demandez si y a de "vraies" attractions, je vous réponds oui. Alors certes y en a réservées aux bambiños, mais y en a aussi réservées aux plus grands. Comme El Ciclón, qui tourne de plus en plus vite tout en s'élevant à la verticale… C'est très marrant à regarder, moins à vivre comme pourrait en témoigner Aurore-Bouclette…

Au départ tout le monde est serein…

… mais à la fin, c'est autre chose! 
Bouclette, un commentaire?

Il y a aussi la classique Montaña Rusa - apparemment la plus longue du pays… - et la Cumbre - tour de 40 m où vous êtes hissés les pieds dans le vide très lentement, puis on vous lâche… Les garçons ont apprécié, au point de le faire 2 fois. Pour l'avoir déjà testé quelques années en arrière, je suis pas fan perso…  
Après l'épisode du Ciclón, quelques tours de piste nous ont prouvé que Bouclette allait mieux. Elle maîtrisait bien le kart ce qui lui a valu une victoire nette et sans bavure, contrairement à Laurent qui s'est traîné comme une mule. La faute au karting apparemment, qui n'avançait pas même pédale enfoncée à fond. Après le jetski du Lago Calima, c'est le kart du Parque del Café qui va pas, pas de chance!

les gringos dans les starting blocks

Le parc propose aussi quelques attractions aquatiques: c'est cool pour se rafraîchir. Enfin le Show del Café permet d'en apprendre un peu plus sur le café et les traditions tournant autour, par le biais d'un spectacle alliant musique/danse/acrobaties. C'est franchement sympa :)
Et on a surtout pu se rendre compte que les colombianos sont hyper fiers de leur histoire, leur pays. Quand toute une salle (150-200 pers, peut-être plus) reprend en choeur une chanson typique, ça fout la chair de poule! 
Et outre se cultiver et se prendre des shoots d'adrénaline, le simple fait de se balader au milieu des bambous, au coeur du parc est agréable. 


Après cette journée "retour en enfance", on revient dans le monde des adultes et on se rend à La Fogata, restau réputé - à juste titre - pour ses viandes. Certes Laurent a dû faire un effort poussé de mastication pour arriver à bout de son morceau, mais ça devait pas être sa journée… Ça l'a pas empêché pour autant  de se déhancher sur Shakira au Retropolis Bar, où on a poursuivi les festivités.


On y a croisé 3 colombiens, complétement subjugués par le show de notre Lolokira. Comprenant qu'on était des gringos français, ils ont demandé au barman de mettre un chanson bien de chez nous. Je m'attendais à ce qu'il nous sorte du vieux classique genre Piaf, Halliday, Goldman… Non, ils ont demandé à passer "Je veux" de Zaz. Ok… On n'avait pas l'air malins à moins connaître les paroles que des colombiens! 
Mais bon chacun ses goûts musicaux, et perso je suis pas variété française. Je suis plus "trrrrooooooooopicanaaaaaaaaaaaaaaa" - voilà, traumatisée à vie je vous dis ^^


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