Día 4 - Lo que paso paso…


Pour le premier jour sur le sol colombien de nos 4 compères gringos, on va pas trop forcer. Du coup, on a pris la direction du Lago Calima, situé à 90 km au nord de Cali. Assez de route pour croiser plusieurs camions à rallonge, et croiser quelques stands de bouffe :)
Et entendre 5 ou 6 fois dans la journée la même chanson, en l'occurrence "Lo que paso paso" de Daddy Yankee, grand poète portoricain des temps modernes, vu ses thèmes de prédilection… Mais faut reconnaître que ça fait bouger, parfait pour les occupants del coche de bailar :)


vous avez faim ? 

Le Lago Calima, c'est un lac artificiel construit début des années 60 afin de fournir de l'électricité à une partie du département de la Valle de Cauca. Qui dit électricité, dit ouvrage hydroélectrique, dit  prétexte pour une pause. Pause photo (souvenir oblige), mais sans oublier quelques morceaux de fruits à grignoter, car ça doit bien faire 2h qu'on a pris le petit-déjeuner, et en Colombie ça commence à faire long! ^^


cheeeese :D

Un peu plus loin, plusieurs complexes touristiques bordent la rive, à vous de choisir celui qui vous dit le plus. Je suppose qu'ils proposent tous les mêmes services, pour le même prix. En tout cas la vue sur le lago est pas mal, quand les nuages ne passent pas devant le soleil!




Outre les activités nautiques (jetski, kitesurf, windsurf), vous pouvez régresser en enfance ou profiter de la piscine (interdiction de se baigner dans le lac), ou les 2:

Damien et Laurent, de grands enfants 


Bon c'est pas tout, mais c'est l'heure de déjeuner! Je me rappelle pas de ce que tout le monde a pris, à part pour Laurent qui a testé le tilapia (du poisson, hmmmm quel délice…).





Il s'en est pas trop mal sorti pour un gringo, mais rien à faire contre la chica colombiana. Il a quand même voulu aller au bout du truc en imitant la maman d'Isa, et c'est "naturellement" qu'il a mangé les yeux, bien gluants, de la bête… beurk! 

voilà, ça c'est fait!

Bon la piscine c'est bien, mais le jetski, ça doit être cool aussi, non? On va voir ça, de suite! 
En attendant  que nos super montures soient dispos, Damien s'immerge à fond et prend un tinto (café), et moi je pose avec ce qui aurait pu être mon bateau vu son nom:

Damien et son tinto

Moi et "mon" bateau Nini Johanna 
(ah, cette tendance à toujours mettre un "h"…)

A part moi, les filles ne voudront pas tenter le pilotage de jetski, honneur à ses messieurs. En revanche, j'aurai mon jetski pour moi toute seule. 

relax Aurore, ça va bien se passer

et c'est parti!

Aucun de nous (à part Laurent peut-être) n'avait déjà fait de jetski, et on s'en est plutôt bien sortis. Enfin personnellement, à 5 minutes de la fin de la session, j'ai voulu prendre un virage un peu trop rapidement et… plouf, dans l'eau!
A ma décharge, c'est pas si évident à manier un jetski. Bon ok, j'allais peut-être un poil trop vite…

alerte à Calima - sauvons Jo!

La chute en elle-même c'est pas grave - fallait bien que quelqu'un chute, je me suis dévouée c'est tout, et j'ai envie de dire "lo que paso paso" - mais c'est plutôt le fait que le système de sécurité n'ait pas fonctionné qui m'a gênée. Normalement, en tirant sur le bracelet coupe circuit, il se détache du guidon et le moteur s'arrête. 
Bah là, il a fallu attendre que le moteur soit noyé, et je suis restée attachée à la bête jusqu'à ce qu'on vienne me chercher. Parce qu'on pouvait pas revenir à la nage, je sais pas pourquoi… risque de se faire  couper en deux par un autre jetski?

Bref, après l'épisode de la chute, on plie bagage et direction Buga, ville connue pour sa basilique du Señor de los Milagros ( = seigneur des miracles), mais surtout pour rendre visite aux tantes d'Isabel, qu'elle n'avait pas vues depuis longtemps. Histoire de pas arriver les mains vides, on s'est arretés pour acheter quelques postres (bah oui, quand on arrivera ce sera forcément l'heure du goûter). Occasion pour prendre quelques photos, et essayer d'immortaliser l'entrée progressive des nuages dans la vallée:



C'est marrant comment, à quelques kilomètres d'écart, ce n'est pas du tout le même climat. En cause: des vents qui balayent la vallée en permanence (c'est bien pour ça que le kite et le windsurf sont populaires dans le coin)


Bon aujourd'hui c'était farniente, histoire que les nouveaux gringos s'acclimatent, mais demain on commence notre véritable périple, direction los Termales de San Vicente.

1 commentaire:

  1. Mais oui c'est bien ton bateau car le 1er nom est le diminutif de ?? ( demander à Marion...)

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