Día 21 - Parce que la culture, c'est capitale


Avant de partir à l'assaut du quartier historique de Bogotá, la première étape - ou plutôt épreuve - est de retourner les voitures de loc' à bon port. En théorie rien de bien méchant, notre hôtel se situant à une trentaine de rues de la destination. 
Oui, mais en théorie seulement. Pour rappel, Bogotá c'est là où on avait mis plus de 1h pour faire les quelques kilomètres séparant l'aéroport et la sortie de l'agglomération. Et donc c'est pas en se plongeant au coeur de la ville que ça allait changer, c'était même pire.

J'ai beau être marseillaise- et donc avoir une légère tendance à l'exagération - il nous a fallu vraiment plus d'1h pour les remonter ces quelques dizaines de rues, tellement c'était le bordel!!!!! 
Conduire dans Bogotá c'est même pas un sport puisqu'il n'y a pas de règles! C'est à celui qui klaxonnera le plus, aura le plus de culot, et surtout qui sera le plus téméraire! Entre les feux rouges, les sens interdits, et le demi-tour interdit mais que tout le monde fait, je peux vous dire que j'étais bien contente de pas conduire! D'ailleurs, merci à nos deux conducteurs de l'extrême, Isa et Laurent :)

Bref, ça c'est fait, maintenant place au tourisme. Cette fois pas de "on se retrouve en ville" comme à Cartagena, mais rdv donné sur la fameuse Plaza de Bolívar, point de départ de toute excursion dans le quartier historique de La Candelaria
Petit tour à 360° des bâtiments qui l'encadrent: 

côté est: Catedral Primada et Capilla del Sagrario

côté sud: Capitolio Nacional, 
siège du Congrès de la République

côté ouest: Edificio Liévano, 
hébergeant la mairie 

côté nord: détail du Palacio de Justicia

Ensuite direction la Casa de Nariño, là où vit et travaille le Président du pays. Heureusement qu'il n'y a pas grand chose à voir car les gardes régulièrement postés le long des grilles vous interdisent de vous arrêter pour prendre des photos. Et le ton était donné dès le passage du check-point au début de la rue. 


photo prise "discrètement" 
(va faire discret avec un réflex)

la garde présidentielle


Hormis les bâtiment officiels, la Candelaria c'est surtout plein de petites rues pavées, où il est agréable de déambuler. 


iglesia del Carmen

Bon c'est pas tout, mais c'est l'heure de manger là! 
Pas la peine de chercher les restaus car ils viennent à vous. Un groupe de 10 touristes, forcément c'est pas discret, et c'est la grosse prise à avoir. A tel point qu'un serveur nous entraîne dans son restau plein à craquer, où y a clairement pas la place pour 4, alors pour 10 n'en parlons pas!

venez chez moi, y a pas de place mais c'est bon! 


Afin de digérer l'ajiaco et autres mets bien bourratifs, direction le Museo Botero, en passant devant une frise chronologique en l'honneur de Gabriel García Márquez.


Pour l'"ignart" que je suis (comprendre ignare en art), Botero c'était quelques peintures de personnages joufflus. Mais en faisant le tour du musée je me rend compte qu'il a touché à tout: peinture, sculpture, humains, animaux… C'est peut-être pour ça que c'est un des artistes colombiens les plus célèbres :)

high five, mate!




On s'éloigne ensuite du quartier historique, pour se diriger vers le fameux Museo del Oro. J'avais entendu que Bogotá était connue pour son street-art - des visites sont même organisées, mais on n'en fera pas par manque de temps - et en effet, on peut admirer de nombreuses oeuvres au détour des rues.




Mais y a pas que le street-art qui règne, la nature aussi reprend ses droits avec des herbes folles qui poussent sur les toits. 


Bref, le Museo del Oro: le plus réputé des musées de la capitale (voire du pays), avec ses quelques 55 000 pièces en or et autres objets de l'époque pré-hispanique. Il faut reconnaître que c'est bluffant de voir tous ces trésors, et très intéressant d'en apprendre sur les légendes associées à toutes ces richesses, et les techniques (pointues) maitrisées pour façonner les différents objets.  




Toute cette culture ça creuse, et pas que les méninges, donc le soir direction la zona Rosa, le quartier bobo où on trouve facilement de quoi se désaltérer et se nourrir. Le plus dur en fait, c'est de trouver de la place pour 10, parmi les nombreux "bobogotanos". 
Et je ne sais pas par quel miracle, mais un match de Ligue 1 (Caen vs PSG) était diffusé à la TV, c'est fou!


Le trajet retour vers l'hôtel sera à nouveau l'occasion de se rendre compte que pour conduire dans Bogotá, faut pas se poser trop de questions: le mieux c'est encore de laisser gérer votre taxi, surtout quand il s'appelle Jésus (sans blague!).

on circule à contre-sens, normal…

et donc on arrive à rouler même à 0 km/h…


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